Huésped Invitado
| Tema: "Se consume la vie de Jésus" Lun Mar 17, 2008 3:45 am | |
| "Se consume la vie de Jésus" Nos péchés furent la cause de la Passion — de cette torture qui déformait le visage très aimable de Jésus, perfectus Deus, perfectus homo. Et ce sont aussi nos misères qui, maintenant encore, nous empêchent de contempler le Seigneur, nous présentant de Lui une image opaque et difforme. Lorsque notre regard est brouillé et que nos yeux se troublent, nous avons besoin d'aller vers la lumière. Et le Christ a dit: ego sum lux mundi! (Jn 8, 12), Je suis la lumière du monde. Et Il ajoute: celui qui me suivra ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Chemin de Croix, VI, n. 1)
Cette semaine, traditionnellement appelée sainte par le peuple chrétien, nous donne une fois de plus l'occasion de considérer, de revivre les moments où se consume la vie de Jésus. Tout ce que les diverses manifestations de la piété nous remettent en mémoire, au long de ces jours, est certes oriente vers la Résurrection, qui est, comme l'écrit saint Paul, le fondement de notre foi. Ne parcourons pas cependant avec trop de hâte ce chemin; ne laissons pas tomber dans l'oubli quelque chose de très simple qui, peut-être, nous échappe parfois; nous ne pourrons pas participer à la Résurrection du Seigneur, si nous ne nous unissons pas à sa Passion et a sa Mort. Pour accompagner le Christ dans sa gloire, à la fin de la Semaine Sainte, il est nécessaire que nous pénétrions auparavant dans son holocauste et que nous ne fassions qu'un avec Lui, mort sur le Calvaire (...).
Méditons sur le Seigneur blesse des pieds à la tête par amour pour nous. D'une phrase qui rend compte, tout au moins partiellement, de la réalité, nous pouvons répéter, avec un auteur vieux de plusieurs siècles: le corps de Jésus est un retable de douleurs. A la vue du Christ pareil à une guenille, corps inerte descendu de la Croix et confié à sa Mère, à la vue de ce Jésus brise, on pourrait conclure que cette scène est la preuve la plus claire d'une défaite. Où sont les masses qui le suivaient, et le Royaume dont Il annonçait l'avènement ? Pourtant ce n'est pas une défaite mais une victoire: c'est maintenant que le moment de la Résurrection est plus proche que jamais, le moment de la manifestation de la gloire qu'Il a conquise par son obéissance. (Quand le Christ passe, 95). http://www.opusdei.fr/art.php?p=22180 |
|